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    samedi 20 juin 2020

    Vendredi 19 juin 

    Saint-Michel de Maurienne - Briançon : 83 Kilomètres 




    Bonjour à tous 
    Cette nuit, je fais et refais l'étape du jour sans arrêt dans mon duvet. Petite étape ou grosse étape ? J'hésite et puis comme je suis venu pour faire fondre un peu de graisse,  c'est parti pour la grosse étape ! 
    Aujourd'hui du lourd, avec près de 2200 mètres de dénivelé ! 
    Au programme le col du Télégraphe et celui du Galibier, un col qui fait peur !
    Un sacré challenge car il faut absolument passer le Galibier quoiqu'il en coûte comme dirait Manu !
    En effet, point de salut dans les derniers kilomètres de la montée, conditions pour camper impossible. 
    Il faut passer ou redescendre, impensable !
    Je passerai au mental si j'ai pas les jambes. 
    Pour assurer le coup, je me réveille à 5h30 pour un départ à 6h.
    Il fait frais, brumeux et humide au départ et pendant presque toute la montée du Télégraphe. 
    Peu de points de vue pour la photo sur ce col bordé d'arbres jusqu'au sommet. 




    Ça grimpe sur 13 kilomètres avec quelques bons passage mais j'ai vraiment de bonnes jambes ce matin à la fraîche.  J'avale le col en 2h30 et descends sur Valloire pour déjeuner. 


    Je trouve une anglaise en camping car pour ma photo souvenir au sommet. 

    Le col du Télégraphe

    J'arrive rapidement à Valloire car ça redescend bien. C'est pas bon pour moi !

    Valloire 

    Je déjeune tranquillement et commence l'ascension du Galibier à 9h30.
    Une première partie de col avec des pentes raisonnables jusqu'au lieu dit Plan Lacha. Enfin ca grimpe bien quand-même avec les bagages ! 








    A Plan Lacha, à l'auberge qui n'est pas encore officiellement ouverte, on me servira quand-même la première bière fraîche de la saison ! Merci aux trois jeunes filles sympathiques qui y travaillent. 

    Elle est bonne celle-là! 

    Après l'auberge, l'ascension prend une autre dimension ! Pratiquement plus que du 9% jusqu'au sommet. 
    Le paysage change aussi. 


    Le sommet tout là haut 

    A cinq kilomètres du sommet, je m'arrête pour manger car je n'ai plus aucune force du tout.
    Une bonne heure de répit. 



    Après ça, va commencer pour moi un voyage au fond de moi-même,  au bout de l'effort ! 
    Quelle volonté il m'auras fallut pour parvenir au sommet. Une volonté dont je ne pensais pas être capable et pourtant j'y suis arrivé ! 
    Assurément mon plus grand fait de cycliste. 



    Le sommet qui n'arrive jamais ! 


    Un regard sur le chemin parcouru 

    Les tout derniers lacets dans la neige

    Quel chemin depuis Valloire 

    Enfin presque la délivrance avec l'apparition tant attendu de la dernière borne que j'embrasse religieusement ! 


    J'aurais pu couper le dernier kilomètres en empruntant le tunnel des voitures mais je préfère pousser mon vélo dans les toutes dernières pentes dont certaines à 12% dit-on. 



    Je me retourne une dernière fois avant le sommet et les derniers lacets sont vraiment impressionnant. 
    Du mythique à faire au moins une fois ! 


    Des murs de neige énormes

    Et arrive enfin le moment espéré depuis tant de kilomètres et de dénivelé !
    Sûrement un des cyclistes du jour le plus heureux de poser pour la photo, je vous l'assure.

    André le bienheureux ! 

    Quelques prises de vue au sommet ou le panorama est extraordinaire, un des plus beau sur cette route.



    Je m'habille de tout ce que je possède dans les sacoches, chaussettes, bonnet et gants puis c'est parti pour une première descente jusqu'au col du Lautaret.
    Je me refais une santé avant à l'auberge qui est un kilomètre sous le sommet. 
    Quelques petites tartelettes feront l'affaire. 





    Un col qu'il me sera facile de franchir celui là car il est dans la descente.


    S'ensuit une très longue descente de 40 kilomètres vers Briançon avec pratiquement aucun coup de pédale. 



    Briançon est atteint rapidement et sans effort vers 17h30.

    Briançon 

    Je reçois une réponse favorable à ma demande d'hébergement sur un groupe Facebook chez Claudine et Pierre dans un petit village à 15 kilomètres de Briançon. 
    Un dernier effort pour y parvenir et je serai accueilli chaleureusement chez mes hôtes qui m'offrent tout le confort dont j'avais besoin avec une chambre, une douche, une lessive, un repas et même le petit déjeuner ! 
    Cette solidarité me touche beaucoup et je n'ai pas assez de mots pour les en remercier


    Demain est pour moi une journée de repos au camping de Briançon apres cette très dure journée. 
    A demain André. 

    2 commentaires:

    1. magnifique DD magnifique quel courage tu m épates je suis fiere de toi !

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    2. Bonjour André,encore bravo pour cette belle étape, comme je l'ai déjà dit ultérieurement j'ai l'impression de revivre ma traversée au travers de la tienne, je me régale.
      Aujourd'hui dimanche repos c'est bien normal.
      Demain l'Isoard n'oublies pas de saluer les stèles de Coppi et Bobet, tu n'as surement pas vue celle de Pantani au Galibier elle doit être sous la neige.A la suite le col de Vars, encore une belle étape.
      Allez courage je vois que tu n'en manques pas.

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