Loire à vélo

Mon récit avec photos au jour le jour dans l'ordre chronologique c'est ici :

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Loire à vélo dernier jour vendredi 12 avril

Vendredi 12 avril 

Arzal - Concarneau : 86 km en vélo et 70 km en TER 

Je me réveille à 7 h et j'ai plutôt froid ce matin. Il fait 0 degré. 
Je remballe tout et démarre à 7 h 45.
J'ai vraiment plus froid que d'habitude et pas en grande forme. Sûrement la fatigue accumulée. 
Il fait très beau et je vais vite me réchauffer et ça ira bien mieux. 
Je décide de mettre mon GPS en mode vélo pour rejoindre Muzillac car j'ai oublié la carte papier chez moi. Une vraie cata. Je fais 5 km par de toutes petites routes et plus rien ! Plus de routes, de chemins, rien.
Demi tour et je coupe le GPS. 
Je pars donc sur la départementale peu fréquentée et avec une place pour les vélos. 

Je me retrouve vite à longer la voie expresse sur une route déserte mais avec le bruit dex voitures et des camions ! Dommage quand-même. 

J'arrive à Muzillac en plein marché et m'arrête pour mon café. 
Je suis vraiment rentré en Bretagne car les vaches ont la bonne couleur et les mouettes sont là ! 

 Je passe par la Trinité Surzur et son clocher ? Minaret ? On sait pas trop. 

J'arrive à Theix et je trouve une voie verte qui me mène à Vannes. Elle est composée de piste, petite route et chemin.

J'arrive à Vannes à 11 h après 52 kilomètres. Il m'en reste encore plus de 100 kilomètres pour arriver à la maison ce soir et ça vas pas être possible ! Trop ambitieux ! 
Je décide de faire une partie en TER. 
Je vais prendre un billet pour Quimperlé à la gare et le prochain départ est à 12 h 45. 
J'ai donc du temps pour visiter Vannes et déjeuner. 

Le train arrive à Quimperlé vers 13 h 30 et il me reste une bonne trentaine de kilomètres à faire en roue libre sur des routes que je connais bien.
Je me sens comme chez moi en traversant Baye, le pays de l'andouille ! 

Un peu de soleil breton dans les champs. 

Un jardin des plus originaux à la sortie de Riec sur Belon.

Je traverse ensuite la cité des peintres Pont-Aven et son célèbre musée et ses galeries d'artistes. 

Je ne suis plus qu'à quelques kilomètres de chez moi mais je passe d'abord saluer un ami jeune retraité qui habite tout près. Après deux bières, les cinq derniers kilomètres sont les plus difficiles ! 
J'arrive enfin à la maison. 
J'aurais passé une bonne semaine au grand air.  La météo à été très agréable dans l'ensemble avec du frais le matin et plutôt beau temps dans l'ensemble. Pas de pluie en journée, c'est l'essentiel. 
La Loire à vélo est un parcours des plus tranquille sans vraiment de difficultés à part si on monte sur les coteaux. L'arrivée vers la mer m'a bien plu plutôt que d'arriver en ville à Nevers. 
Côte vélo RAS ! Il est parfait et rien n'a bougé. 
Je vous laisse un peu tranquille car mon prochain départ est pour début juin. Je vous en reparlerai. 
André 

Loire à vélo huitième jour jeudi 11 avril

Jeudi 11 avril 

Le Pellerin - Arzal : 115 km

Une superbe journée de vélo et de rencontres aujourd'hui. Un temps pratiquement estival avec du soleil du matin au soir. 
Hier soir, j'ai pensé un moment forcer la cadence pour arriver au bord de mer mais j'ai bien fait d'y renoncer car il restait encore 38 km. Je serai mort en route sûrement ! 
Je quitte le Pellerin a 8 h 30 et c'est parti pour la mer.
Je suis d'abord le canal de la basse Loire. 

Ça roule tranquille bien à l'abri de la digue. 

Il fait super beau et 5 degrés au départ. 

Je passe l'écluse triple en direction de  Paimboeuf.

J'arrive à Paimboeuf à 10 h et là,  première grosse discute d'une demi-heure avec un pêcheur. 

A Paimboeuf,  on entre dans l'estuaire et on sent déjà l'air marin.

Je tourne la dernière page de mon guide, ça sent la fin !

Quelques jolies cabanes de pêche et je rediscute une demi-heure avec un propriétaire d'une d'entre elles très attaché à sa cabane. 

Je commence à apercevoir le pont de Saint Nazaire. 

Encore plus impressionnant sous cet angle ! 

J'arrive enfin à Saint Brevin les Pins, fin de la Loire à vélo. On retrouve les panneaux du début de la Vélocéan.

Le fameux serpent de Saint Brevin. 

Petite photo à l'arrivée tout de même ! 

Je déjeune sur place car il est midi quand j'arrive. 

A 13 h 30, j'attaque la traversée du pont de Saint Nazaire. Il y a des voitures et des camions mais ça va. Leur vitesse est réduite à 70 km/h mais c'est vrai que la piste vélo n'est pas large. J'arrive quand-même à faire des photos, 

Une fois le pont passé, tout va mieux. Les pistes cyclables de Saint Nazaire sont plutôt originales. 

Je tente de suivre la Vélocéan mais une cycliste me dit que la piste longe la voie express et n'est pas vraiment intéressante.
Je gagne donc le bord de mer et remonte jusqu'à la Baule.

J'arrive d'abord à Pornichet et ensuite c'est la Baule. En fait,  c'est contigus. J'y suis à  15 h 30.

Ayant déjà remonté toute la façade Atlantique, je décide de la jouer en mode retour direct en tirant au plus droit a partir de la Baule. Je passe d'abord par Guérande.

A Guérande, au supermarché, je discute près d'une heure avec un gars vraiment sympa qui lui aussi à beaucoup voyagé à pieds et à vélo. 

Je passe ensuite par Saint Molf et Assérac en direction du barrage d'Arzal.

Une fois le barrage passé, je m'arrête sur l'aire des camping car et m'installes en bivouac vite fait à côté d'un gars sympa. 

Ça c'était sans compter sur madame le Maire d'Arzal ! 
Sans doute prévenue par un campingcariste mécontent de ma présence, elle me somme de quitter les lieux illico sous peine d'amende et de recours à la police si je ne bouge pas ! 
Je n'ai pas d'autre choix que de tout remballer et de trouver un champ trois kilomètres plus loin. 

A demain André.