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    Italie juin 2019

    Italie du Nord entre grands lacs Italiens et Dolomites au départ de Milan


    Dimanche 2 juin 


    Bonjour à tous 

    Me voilà maintenant à 24 h du départ pour l'Italie. 
    J'ai emballé mon vélo dans son carton. 


    J'ai aussi réussi à faire rentrer mes affaires dans les sacoches et ensuite le tout dans un grand sac. 




    J'espère que tout va bien se passer à l'aéroport ! 

    Une petite idée du parcours sur la photo suivante .


    Ce parcours risque d'être un peu modifié car je ne suis pas sûr que le col du STELVIO soit ouvert à temps pour mon passage. 
    D'autres cols sont ouverts à proximité sur la route de Bolzano pour la visite des Dolomites.
    Comme d'habitude j'ai vraiment hâte de me mettre en route.
    Je vous raconterai demain ou mercredi ma première aventure à l'aéroport et dans l'avion avec mon vélo et mon barda ! 

    Mardi 4 juin

    Malpensa - Lugano : 142 km



    Mon avion à eu une heure de retard et j'arrive à l'aéroport de Malpensa à  1h00 du matin. Le vol s'est bien passé et l'enregistrement des bagages aussi.



    Je récupère mon carton et mes sacoches nickel et sans aucune trace de choc.
    Je trouve un coin tranquille dans le hall des bagages pour remonter mon vélo.
    10 minutes plus tard,  je suis seul dans ce grand hall.


    A 2h30, mon vélo est remonté et les sacoches sont a poste. Je plie mon carton comme il faut et je le mets dans un grand sac poubelle costaud . Je l'accroche aux sacoches avec un tendeur et c'est parti. 
    A peine 300 mètres à la sortie de l'aéroport,  je trouve un coin tranquille pour cacher mon carton . J'espère le retrouver au retour !  
    Au bout de 8 kilomètres, je trouve un parc dans lequel je fais une sieste de deux heures sur un banc. Il fait 20 degrés. 



    A 5h, il fait jour et 18 degrés. On voit qu'on est en Italie,  c'est plus les mêmes voitures. 


    J'arrive sur le bord du lac majeur au lever du jour. Du coup, c'est très calme et peu de voitures.  Ça va pas durer.



    On aperçoit les sommets enneigés pas très loin. 


    Beaucoup de belles choses sur les bords du lac . Des églises en tout genre et de beaux petits villages. 



    Ce que les italiens appellent une plage!


    Les montagnes qui bordent le lac sont très hautes. 



    Après plusieurs essais, j'arrive à commander un café allongé! C'est un américano qu'il faut demander . La bière, j'ai trouvé tout de suite ! 


    Il fait très beau et chaud. Plus de 30 degrés dans l'après midi. 



    Par moment, ça grimpe un peu et on a une meilleure vue sur le lac.



    A midi, je trouve un coin tranquille avec table et banc et une très jolie vue en plus. 





    Je passe en Suisse pour finir de contourner le lac.


    Pour rejoindre le lac de Lugano, je dois passer par le Passo Monte Ceneri. Une longue montée avec quelques kilomètres à 10 % sous un soleil de plomb et 33 degrés  à l'ombre. Pratiquement aucun abri pour se protéger du soleil. J'avais fait le plein d'eau en bas et je m'arrose régulièrement pour éviter la surchauffe. 



    Je prends rapidement un peu de hauteur. La descente vers Lugano me permet de récupérer un peu heureusement. 


    La route vers Lugano est très encombrée et c'est vraiment pas marrant d'y faire du vélo.


    Je trouve un camping à la frontière italienne plutôt cher pour la prestation mais c'est le seul ! 

    Mercredi 5 juin

    Lavena - Siroco (en haut du lac de Côme) : 95 km



    Lever à 7h00 avec 20 degrés et le beau temps .



    Je suis en route à 7h30 pour longer le lac de Lugano et rejoindre celui de Côme.



    Je repasse la frontière italienne mais j'ai des problèmes de réseau avec mon téléphone. J'arriverai à régler ça dans l'après midi. 


    Le lac de Côme est très beau mais ses rives sont pratiquement urbanisées d'un bout à l'autre. Peu d'accès au lac lui-même et il y a énormément de circulation sur la route qui en fait le tour.




    Les rives du lac sont très raides et beaucoup de construction sont très en hauteur.  Heureusement qu'il n'y a rien à visiter là haut ! 


    Un exemple de construction sur la rive. Pas un espace de libre.  Quelqu'un me disais que le bivouac n'était pas facile sur les bords des lacs italiens et je confirme ! 


    Beaucoup de bateaux font la traversée d'une rive à l'autre. 



    A midi, je trouve enfin un accès au lac entre deux maison . Un coin sympa ou je trouve un banc. Je fait une petite baignade pour me refroidir un peu ! J'en ferais plusieurs tout au long de l'après-midi. 




    Des compagnons pour mon repas ! 


    On trouve énormément de belles villas sur les bords du lac mais beaucoup sont invisibles car construites en dessous de la route qui est un peu surélevée.


    Quelques tunnels à passer mais beaucoup sont interdits aux vélos et une piste cyclable les contourne. 


    Au bout du lac,  je m'arrête dans un des derniers camping de peur de ne pas en trouver plus loin. Avec la grosse journée de hier, je suis en avance sur le programme et 95 km c'est bien assez !
    Un camping vraiment sympa et pas cher avec piscine en plus ! 




    Jeudi 6 juin 

    Siroco - Valdisotto Cepina : 108 km



    Lever à 6h30 pour être prêt à partir à 7h00.
    Aujourd'hui le ciel est nuageux mais il fait bon avec 18 degrés. 
    Un cycliste Italien avec qui j'ai discuté un peu tant bien que mal hier, m'avait parlé d'une piste cyclable qui allait jusqu'à Bormio.
    Je quitte donc le camping à la recherche de la piste. 


    Et là miracle ! Je la trouve presque tout de suite. C'est le Sentiero Valtellina. C'est une piste cyclable de plus de 110 kilomètres qui vous emmène à Bormio et vous fait monter de 1000 mètres !  



     Vue le profil de la piste, c'est à la fin que ça monte, quand on est bien crevé en fin de journée ! 
    Le départ se fait plutôt tranquille sur de la très bonne piste.






    On est dans la vallée et on aperçoit les sommets encore enneigés. 




    Beaucoup de nuages dans le ciel mais j'échapperais aux averses. Il fait 20 degrés toute la  matinée. 




    On trouve pas mal de vignes sur les coteaux très pentus et ils doivent bien s'amuser pour récolter le raisin.


    Je suis la rivière Adda qui va jusqu'à Bormio je pense. 


    Les italiens doivent être très croyants car il y a autant de chapelles sur les bords de la route que de calvaires en Bretagne ! 


    Beaucoup de villages sont perchés souvent assez haut. Ça donne pas trop envie d'aller visiter. 





    A 13h je m'arrête pour manger.  Beaucoup d'aires de pic nique sont prévues le long de la piste,  tout les cinq kilomètres environ. Certaines ont des barbecues et des points d'eau potable. 
    A cette heure j'ai déjà fait 70 kilomètres mais je suis monté de seulement 200 mètres. Il me reste 800 mètres à monter en 50 kilomètres. 
    La température va monter à 25 degrés au plus dans l'après midi ,ce qui est bien plus supportable que les deux jours précédents avec 30 degrés. 




    Par moment ça grimpe d'un coup comme ces lacets sur l'autre rive que je vais emprunter après la traversée d'un des nombreux ponts qui vous font changer de côté régulièrement. 


    Suivant comment ça grimpe, la rivière se transforme presque en torrent. 



    Je pensais arriver à Bormio mais à 10 ou 15 km du but et après 108 kilomètres, j'ai mon compte. J'arrive à me laver grâce à une fontaine bienvenue après une grosse montée et trouve un coin pour un bivouac tranquille je l'espère. 
    Demain en passant par Bormio, j'aurais sûrement la confirmation de la fermeture du STELVIO. Je devrais donc revoir ma route en passant par le Passo di gavia si il est ouvert. Sinon je n'ai plus qu'à revenir sur mes pas jusqu'à Mazo de Valtellina en descente cette fois-ci. 

    Vendredi 7 juin

    Valdisotto Cepina - Glorenza : 77 km



    Ce matin il fait beau mais assez frais, avec 14 degrés. J'ai fait un bivouac derrière une petite église isolée.  



     Je remballe tout et démarre à 7h00 la route vers Bormio. Je ne retrouve pas ma voie verte et je file par la route.


    J'arrive à  Bormio et n'arrive pas à savoir si le STELVIO est ouvert ou fermé ! Chaque italien à qui je demande a un avis différent. 


    Je décide de ne pas prendre de risque et par donc avec l'idée de contourner cette montagne par Livigno à plus de 50 km. Sur la route après 7 kilomètres, je trouve un magasin de vélo pour gonfler un peu mes pneus et le patron me dit que l'on peut monter le STELVIO et à moins d'un kilomètre du sommet,  passer en Suisse par le Passo Umbrail .
    Ni une ni deux,  demi tour et je m'engage dans les 22 kilomètres de montée du STELVIO. 






    Je suis scotché dès le départ par plusieurs kilomètres à  au moins 10%.


    La montée est rude et je sent que je vais en avoir pour un moment ! Les paysages sont magnifiques et il fait soleil mais trop chaud avec 18 degrés. 


    De nombreux tunnels et paravalanches procurent un rafraîchissement bienvenue car il y fait 12 degrés environ. 





    Pause déjeuner dans l'herbe à l'abri de ce gros rocher car il y a un vent assez soutenue mais souvent favorable. 


    J'aperçois les 14 lacets dans lesquels je vais laisser une grande partie de mes forces qui me feront défaut à la fin!





    Au milieu des lacets, je croise un australien qui lui descends. On discute un peu et comme il voyage léger en vélo pliant, il me prend un peu pour un fou avec mon vélo super chargé ! 
    Il me dit aussi qu'il y a beaucoup de vent au sommet et qu'il fait froid. Il doit être frileux car pour moi c'est bien passé en short ! 



    Beaucoup de marmotte sur ma route. Je trouve bizarre que depuis midi, personne ne m'as doublé,  pas un vélo dans le sens de la montée. Du coup, à part de rares cyclistes qui descendent,  j'ai la montagne à moi tout seul . J'apprendrai en haut qu'en fait,  le col est fermé de midi à  6h00 du matin. Risque d'avalanche d'après des motards français, j'ai eu chaud ! 



    Ça grimpe, ça grimpe c'est sans fin ! On voit quand-même qu'on avance en se retournant de temps en temps. 


    A l'approche des 2000 mètres, la neige et la glace sont bien présentes mail il fait toujours 18 degrés et ça vas . Vu la surchauffe du cycliste, heureusement qu'il ne fais pas 30 degrés ! 





    On aperçoit sur cette photo le Passo STELVIO à droite et le Passo Umbrail a gauche.  Ils sont assez proche. 





    Encore quelques lacets dans le fond et j'y suis. 



    Le Passo Umbrail est a 2500 mètres et le Passo STELVIO est 100 mètres plus haut. Je suis parti ce matin de 800 mètres d'altitude. Une belle montée. 





    La descente vers la Suisse et la ville de Santa Maria est très raide. Je perds 1500 mètres d'altitude dans cette descente.  




    Un bistrot bienvenue au milieu de la descente me permettra de me refaire un peu avec deux demi et un gâteau ! 




    Le paysage change radicalement quand je repasse la frontière italienne.



    Je trouve un camping à Glorenza peu après la frontière et m'y installe à 17h  car je suis lessivé. 


    Je suis un peu déçu de ne pas être descendu par les fameux lacets de la descente du STELVIO mais l'autre descente Suisse était bien aussi. Il m'auras manqué quelques centaines de mètres pour le STELVIO et j'aurais pas ma photo ! Personne ne vas me croire!
    Personne pour me faire une photo au Passo Umbrail, dommage. 

    Samedi 8 juin 

    Glorenza - Bolzano : 114 km 



    J'ai bien dormi cette nuit et je me lève à 9h00. 
    Je pars donc assez tard pour une fois mais la montée d'hier m'as vraiment éprouvé. 
    Le programme d'aujourd'hui est bien plus cool puisque je pars de 800 mètres d'altitude pour rejoindre Bolzano à 225 mètres d'altitude. 
    Il fait beau avec  18 degrés. 
    Un dernier coup d'oeil dans le rétro pour voir le STELVIO et c'est parti .


    Je trouve une voie verte inattendue qui vas me mener jusqu'à Bolzano en passant par Merano. La voie verte est nickel et doit être récente. C'est très bien indiqué et il y a des bancs partout. On trouve aussi des points d'eau potable. 


    Je suis tranquille et en descente le cours de l'Adigel.


    L'Adigel se transforme presque en torrent en fonction de la pente car par moment, ça descends bien!  Youpi ! 


    Par contre, peu de points d'intérêt photographique dans cette grande vallée ou on trouve beaucoup de vergers. 


     Beaucoup de cyclistes en tout genre ce samedi avec le beau temps, il y aurait presque des bouchons par moment.



    J'aperçois Merano ou je mangerai un sandwich dans une espèce de guinguette au bord de l'eau. 





    Dolomites en vue ! Ça paraît haut !


    J'arrive à Bolzano et en quittant la voie verte, je me perds dans la ville et la circulation. Je sors le GPS pour trouver mon chemin vers Canazeï .



    Je prends tout de suite de la hauteur en sortant de Bolzano ! Demain je vais à Canazeï à 1400 mètres d'altitude. Je décide de prendre un peu d'avance en montant pour alléger le programme de demain mais je tombe sur un tunnel de 3800 mètres infernal ! Du bruit, des odeurs de gaz d'échappement et en plus ça monte à près de 10% !
    J'ai du mal à avancer dans cette pente et je zigzag, du coup j'en fait une grande partie à pied sur le trottoir. 


    Je trouve un coin de bivouac peu après le tunnel et je suis déjà à  500 mètres d'altitude. 


    Un rivière passe tout près et j'en profite pour me laver et faire ma lessive . J'espère que ça va sécher ! 
    Ci-dessous ma salle de bain. 


    Grosse frayeur,  énorme même de dernière minute ! 
    Pendant que je suis assis tranquille à vous écrire, un serpent noir de 80 cm assez fin me passe dans le dos.
    Il est à 50 cm de moi, la tête dressée vers moi quand je l'apercoit. Je fais un bon de trois mètres au moins en laissant ma tablette et mon téléphone et je pars en criant comme une fiotte ! Du coup pas de photo car j'ai attendu qu'il parte pour finir d'écrire.
    Dangereux les bivouacs Italien .On a pas ce problème en Bretagne! 

    Dimanche 9 juin

    Bolzano- Canazeï : 53 km



    Départ à 8h00 ce matin pour une bonne partie de grimpette. Il fait beau et 14 degrés. 
    Ça attaque dès le départ et pour 25 kilomètres. 
    Je démarre de 500 mètres d'altitude pour aller à Canazeï à 1400 mètres mais entre les deux, il y a le Passo Di Costalunga à 1750 mètres 




    J'aperçois les Dolomites qui sont de plus en plus présentes.


    Encore quelques tunnels à passer mais pour le plus long, il y a un chemin d'évitement que je prends sans hésitation, même si il y a peu de voitures en ce dimanche. 





    Ça grimpe vraiment dur et je suis obligé de faire de nombreuses pauses.


    Je m'en approche ! 


    J'arrive au lac de Carreza qui est d'un bleu turquoise magnifique. Il y a un grand parking et plusieurs restaurants rapide ou je déjeune. Il n'est que 11h00 mais j'ai faim.


    Un hamburger frites et une pinte m'aiderons à finir de grimper. 




    Je repars à midi pour quelques kilomètres encore. La pente se calme très légèrement ! Je dirais 8 % au lieu de 10 %. Heureusement qu'il ne fais que 25 degrés et non 30 comme hier. 




    J'arrive enfin au bout de cette grosse montée de 25 kilomètres avec le Passo Di Costalunga en vue !




    Une grosse descente va suivre jusqu'à Pozza. En descendant, on voit bien mieux les centaines de mètres de dénivelé accumulées en montant. 




    Après Pozza, je trouve une voie verte qui me mène à Canazeï .




    Il est 15h30 quand je suis au camping. Je me refais une beauté et hop à la sieste. C'est dimanche! 
    Plus sérieusement, grosse difficulté demain encore avec le Passo Pordoï à 2289 mètres d'altitude que je préfère attaquer le matin. 
    J'espère pouvoir prendre le téléphérique du Passo Pordoï pour aller au coeur des Dolomites si le temps le permet. 
    Je devrais y être en début d'après-midi. 
    Après je pense que je vais sortir de la montagne en direction de Belluno pour prendre la route du lac de Garde.


    Lundi 10 juin

    Canazeï - Belluno : 107 km



    Ce matin c'est nuageux et il fait frais avec 12 degrés à 8h00 .
    J'avais mis ma tablette et mes batteries à charger à  l'accueil du camping qui ouvre à 8h15.
    Je quitte donc Canazeï à 1450 mètres pour rejoindre le Passo Pordoï à plus de 2200 mètres d'altitude. 





    Ça rigole pas et on prend de l'altitude rapidement mais je monte plutôt bien car j'arrive même à doubler ! ( enfin des coréennes d'au moins 65 ans ).



    Une petite pause de temps en temps .


    Il fait assez frais, ce qui dans la montée est plutôt bien. 
    Les Dolomites ont la tête dans les nuages. 


    Arrivé à 2000 mètres, on trouve pas mal de neige. Le vent commence à forcir et suivant les lacets, c'est plus ou moins dur.


    J'aperçois enfin les derniers lacets du Passo Pordoï. 




    A 10h45, j'y suis. Là il y a du monde et je peux avoir ma photo ! Par contre j'ai froid et il y a du vent.




    A 11h00,  c'est une planchette garni qui me sauve! Avec la pinte bien sûr!


    J'avais prévu de monter en téléphérique et je me renseigne sur la météo là haut avec les gens qui en descendent. 
    Il y a un ressenti de  0 degré avec beaucoup de vent et on voit pas grand chose. 
    Je renonce à monter car j'ai déjà froid et je suis pas équipé pour marcher dans la neige avec mes sandales. 
    C'est dommage car il faisait beau les jours précédents. 


    Après manger, je m'habille chaudement pour la descente et je mets des chaussettes ( sandales chaussettes hautes short, super look ! ).
    C'est parti pour Belluno. 




    Pendant la descente, on aperçoit les dégâts du vent sur les arbres, c'est impressionnant comment toute la vallée à été soufflée ! 



    J'arrive à Alleghe et son joli lac 1200 mètres plus bas très rapidement. 



    Quelques long tunnels à passer mais cette fois en descente, ce qui est moins dangereux. 


    A 14h30, un gars dans une C3 immatriculée dans le 35 me double et me fait des grands signes.
    Il s'arrête un peu plus loin et moi aussi. 
    Un gars sympa qui à reconnu mon drapeau breton ! 
    Il est ingénieur météo et travaille en Italie. On discute un peu vélo et météo bien sûr. Il m'explique aussi pourquoi les arbres sont couchés. C'est une tempête de 2017 avec des vents à 230 km/h qui s'est engouffrée dans la vallée. 


    Je passe le reste de l'après midi à descendre le long de la rivière Cordévole qui a l'air bien tranquille mais qui par moment doit être un torrent furieux, vu les dégâts sur les berges. 







    J'arrive enfin à Belluno que je visite un peu. Je pensais trouver un camping mais il n'y rien tout près. C'est donc un bivouac quelques kilomètres après la ville. 






    Mardi 11 juin

    Belluno - Lago Di Caldonazzo : 112 km



    Je suis prêt à partir à 8h00 ce matin et il fait déjà 20 degrés. Il y a eu de l'orage hier soir et il a plu un peu. 
    Ce matin a 6h00 aussi.
    Je remballe donc une tente trempée et c'est parti.
    Hier j'ai oublié de parler de la météo de l'après midi mais après le froid du matin, il a fait 30 degrés.
    Un dernier coup d'oeil aux Dolomites que je quitte avec cette étape de transition. 


    Je suis d'abord tranquille le cours de la Piavre sur des petites routes et il fait déjà vraiment chaud. Le paysage change beaucoup aussi, fini la montagne je suis dans une grande vallée descendante pour l'instant. 




    A 11h30 j'arrive à Grigno et la route s'arrête net! Plus rien, il ne reste que la double voie rapide. J'ai dû rater quelque chose à un moment. 
    Il y a un parc et j'en profite pour déjeuner à l'ombre. 
    Au moment de repartir, un jeune couple d'italiens avec deux enfants démarre en même temps que moi. 
    Je leur demande ma route et toute la famille me conduit a une voie verte qui va dans mon sens, sauvé ! 
    Je les suis sur deux kilomètres et c'est parti. 



    A partir de là, je remonte le cours de la Brenta. Fini la descente ! 



    Je m'approche pour voir si il y a moyen de faire trempette mais c'est vraiment trop froid. Le choc thermique risque d'être un peu rude !
    Je n'y mets que les pieds.




    Il fait vraiment très chaud pour un breton et il y a peu d'ombre. 



    Je perds a plusieurs reprises le cours de la voie verte mais il y a toujours quelqu'un pour m'y reconduire heureusement. Ils sont assez sympa en général les italiens. 


    A 16h00, je suis au Lago Di Caldonazzo. Le ciel est menaçant et j'ai déjà roulé 112 km. Je décide de rester au camping autour du lac.  



    Sont pas menaçant ces drôles de nuages ! C'est joli en tout cas.



    Beaucoup de camping sont complet. J'en trouve un au bord du lac et il reste deux places. Je suis content car c'est pas cher en plus.
    Surprise quand je découvre ma place ! Ou est l'herbe ?
    Bon j'arrive à m'installer quand-même ( avec l'aide d'un gros caillou pour planter les sardines ) et le reste du camping est nickel. Il y a un resto, un bar et j'y trouve de quoi faire une lessive. 


    Mercredi 12 juin

    Lago Di Caldonazzo - Cisano : 118 km 



    Ce matin il fait beau et chaud dès 7h00 avec 22 degrés. 
    Je quitte donc ce joli lac et j'attaque d'entrée avec 4 kilomètres de montée pour éviter la grande route qui mène à Trento.
    J'avais deux choix de route pour aller au lac de Garde et évidemment j'ai fait le mauvais ! 
    J'arrive donc à  Trento assez rapidement car après la montée, c'est 10 kilomètres de descente. 



    Impossible de rejoindre directement le lac de Garde de Trento, si ce n'est de passer par un col à 1700 mètres. 
    Je dois donc redescendre sur Rovereto qui était mon autre choix ce matin. Heureusement je trouve une voie verte qui mène directement au lac.




    Je traverse une région de vignes. Vu le climat c'est pas étonnant ! Il fait 28 degrés à 9h00. 



    Je passe le drôle de lac di Loppio.


    Pas mal de travaux et de déviations sur la voie verte qui font quelques surprises de temps en temps ! 


    Un Passo de plus à mon actif mais celui la n'était pas méchant avec ses 287 mètres d'altitude. 


    A midi, j'aperçois enfin le lac de Garde après 60 Km de route.






    Je trouve quelqu'un pour ma photo. Le ciel est assez voilé et il y aura même quelques gouttes d'eau. La température sera de 32 degrés tout l'après midi. 
    C'est dommage pour les photos. 
    Je déjeune au bord du lac. 



    Je vais chercher pendant un bon moment une plage ou une ouverture pour prendre un bain mais rien sur des kilomètres pour le moment. 



    Je fini par trouver un  coin pour me baigner et vous salut. Point de sable mais des galets. Elle est bonne !


    Il est pas beau mon petit coin de paradis en Italie. 



    La côte défile en une suite de criques et de petites baies. La route est plutôt plate et ça roule vraiment bien. Pas trop de voitures aussi.  












    J'arrive dans la baie de Garda et je me mets à chercher un camping. 




    Je trouve un premier camping qui me demande 37 euros pour ma petite tente ! Je refuse évidemment. 
    Le suivant est complet et l'hôtesse qui parle français me dit que c'est le Saint Tropez du coin ! Pas étonnant les prix . Elle me conseille d'aller deux villes plus loin.
    Elle avait raison ! Je trouve un énorme camping plein mais le vigile sympa me trouve une place entre deux allée pour 10 euros seulement. 
    Il y a un resto ou je me fait un gros fish and chips et une pinte pour 12 euros ! Imbattable ! 


    Une fois installé, un petit bain avant la douche et le repas. Dans ces conditions, c'est la Dolce Vita en Italie. 
    Il fait 26 degrés à 20h00 quand je finis d'écrire sous un soleil magnifique ! 



    Je mets une toute dernière photo du Lac à 20h00.


    Jeudi 13 juin 

    Cisano - Brescia : 86 km



    Grand beau temps ce matin et toujours 22 degrés au réveil à 7h00. Je quitte le camping en direction de Peschiera del garda où j'ai l'intention de prendre le train pour Vérone.
    Je visite la jolie petite cité de Lazise et son petit port.




    Un dernier coup d'oeil sur le lac et hop dans le train avec mon vélo pour 20 kilomètres à peine. 
    Je préfère aller en train pour arriver en plein centre-ville car ce n'est jamais facile de rentrer dans les grandes villes à vélo à cause des voitures ! 



    Je trouve l'office de tourisme rapidement et c'est parti pour la visite de la ville grâce au plan récupéré.





    Beaucoup de choses à voir à Vérone, notamment les arènes. 





    Un incontournable de Vérone, le balcon de Roméo et Juliette .


    La statue de Juliette à laquelle il faut apparemment toucher la poitrine ! Il paraît que ça porte bonheur. 


    Me voilà donc à peloter la statue qui reste de marbre bien évidemment ! 









    A midi j'ai fini la visite, je mange et je reprends le train pour Peschiera del garda. Je retrouve le lac toujours aussi beau. 






    A la première occasion, je fais un petit bain qui avec plus de 32 degrés est plus que bienvenue. 
    Le vent est tout de même présent aujourd'hui et la sensation de chaleur est moindre que hier. 


    Je quitte enfin le lac de Garde en direction du lac d'Iseo avec la grande ville de Brescia sur ma route.
    Je trouve un itinéraire cyclable pour Brescia qui empreinte de toutes petites routes. 




    Je visite aussi Brescia qui est assez jolie aussi et bien plus grande que je pensais. 
    Il n'y a pas de camping et je vais mettre très longtemps à quitter cette ville et sa banlieue. 




    Je fini tout de même par en sortir et trouve un coin tranquille pour un bivouac.



    Vendredi 14 juin

    Brescia - Sarnico : 87 km



    Toujours le même temps au réveil ! 22 degrés à 7h00. 
    Aujourd'hui journée tranquille avec le tour du lac d'Iseo.
    Départ donc à 7h30 de Brescia pour le lac.
    Je trouve rapidement un itinéraire cyclable pour le lac. A vol d'oiseau c'est à 20 kilomètres mais grâce à cette voie verte, je vais visiter tout les petits villages du coin et faire 35 kilomètres pour arriver au lac.


    Je fini même par me perdre et j'arrive à Iseo par la route. 
    C'est jour de marché ! Je vais mettre 30 minutes à traverser la ville pour enfin apercevoir le lac d'Iseo. 


    Aujourd'hui le programme photos n'est pas très varié. 
    Du lac, du lac, du lac, rive droite, rive gauche enfin du lac toute la journée car je vais en faire le tour. 





    A midi je trouve un coin tranquille bien ombragé pour manger au frais. 



    Le tour du lac reprend tranquille car cet après midi, je lève le pied.  Il ne me reste plus beaucoup de kilomètres pour Milan. Demain je visite Bergame et dans l'après midi je rejoins Milan où j'ai réservé une auberge pour samedi soir et dimanche soir. Mon dimanche sera consacré à la visite de Milan. 


    Venir à Vello à vélo, il fallait le faire ! 



    Ho un tunnel ! Il y en aura plusieurs à passer et c'est plutôt rafraîchissant . La température étant assez basse à l'intérieur. 



    Vous inquiétez pas, les photos du lac reprennent ! 



    Un petit coin sympa pour une pause. Il fait 30 degrés dans l'après midi. 



    Une bonne glace me sauvera de la surchauffe ! Mais pas de l'obésité malheureusement. Si ça continue entre les glaces et la bière, je vais revenir plus gros que quand je suis parti. 









    Une cascade pour varier un peu. 




    Je butte sur une route fermée pour travaux et le détour est plutôt costaud. Je vais monter de 200 mètres en deux kilomètres ! 



    Ca me permet de faire quelques photos de haut. Le giro est sûrement passé par ici car tout est décoré.




    Je trouve un camping et m'y arrête direct. C'est sympa, pas cher et en plus il y a une piscine ! 



    Samedi 15 juin

    Sarnico - Milan : 55 km à vélo plus quelques kilomètres en train. 



    Réveil tardif aujourd'hui à 9h00.  Toujours aussi beau et chaud avec 24 degrés à 9h30 quand je pars en direction de Bergame. 
    Un dernier coup d'oeil au lac d'Iseo et c'est parti pour à peu près 45 kilomètres. 


    Je traverse Sarnico et passe devant le chantier nautique RIVA. 



    Un truc marrant hier au camping, au resto du camping exactement, j'ai voulu commandé un sandwich américain saucisse frites. Du moins c'est ce que je croyais, mais comme on est en Italie, voilà ce que l'on m'a servi ! Une PIZZA! Il y a bien la saucisse et les frites !



    La route se passe tranquille à un train de sénateur, en roue libre et j'arrive pile poil à midi à Bergame. 
    La ville est composé de deux parties basse et haute. 
    La basse ville n'est pas très intéressante et tout est concentré dans la haute ville qui est clôturée par des remparts. 



    La différence de niveau est assez importante et il y a un funiculaire pour y accéder. Moi je monte en vélo évidemment ! 







    Les rues de la haute ville sont pavées avec des galets ! Pour y faire du vélo, il vaut mieux avoir une bonne selle ou alors ... 




    Je gare mon vélo devant la cathédrale et là, en deux temps trois mouvements, mon drapeau breton fait office d'aimant et attire tous les français présent sur la place ! 
    Des bretons de Vannes, des parisiens originaires de Quimper et bien d'autres ! 
    De quoi discuter au moins une heure. 




    L'intérieur de la cathédrale est magnifique. On ne sait pas où regarder tant c'est richement décoré .







    Je prends le temps de traîner dans la haute ville et il y a déjà beaucoup de touristes qui se promènent .





    A 16h00 comme prévu, je prends le train pour Milan centre.


    Une fois arrivé, je peine à trouver la sortie dans cette immense gare très jolie d'ailleurs. 



    Je trouve sans trop de peine pour une fois mon auberge et je suis bien content de m'y installer pour deux jours. 
    Fini la tente et tout le bardas à  replier.
    L'auberge est plutôt pas mal et bien équipée. 


    Demain, je consacre ma journée à la visite de Milan à vélo. 

    Dimanche 16 juin

    Milan

    Réveil tardif aujourd'hui et j'ai plutôt bien dormi dans cette auberge assez calme.
    He oui c'est déjà la fin.
    Demain l'Italie ce


    Il est 9h30 quand je suis prêt à partir visiter la ville.
    Il fait déjà très chaud et très beau.
    L'auberge n'est pas très loin du centre ville et il n'y a pas trop de voitures en ce dimanche.
    Par contre il y a beaucoup de touristes comme moi !
    Je mets les photos de la visite en vrac !



















































    Beaucoup de belles choses à voir à Milan qui est plutôt sympa à visiter à vélo.
    Demain c'est le retour en avion et on verra si ça se passe aussi bien qu'à l'aller.

    Lundi 17 juin

    Milan Malpensa

    Je quitte tranquille l'auberge dans la matinée pour la gare centrale de Milan. L'aéroport est à 50 kilomètres et j'y vais en train.
    Une fois arrivé, je retrouve avec un certain soulagement mon carton et les protections pour mon vélo.


    Je mets tout ça sur le porte bagage et hop à l'aéroport qui n'est qu'à 300 mètres.


    Une fois sur place, après manger, je trouve un coin tranquille pour démonter le vélo et le mettre dans son carton.
    A 17h30 , c'est l'embarquement des bagages et tout se passe bien à nouveau. Je trouve le comptoir des " bullky lugages" ( bagages encombrant) facilement et mon vélo et mes bagages partent dans les rouages de l'aéroport !
    J'espère quand même les retrouver à l'arrivée.
    Je n'ai plus qu'à embarquer moi même.

    Mardi 18 juin

    Le retour en avion hier soir s'est bien passé et j'ai récupéré mon vélo et mes bagages sans soucis à l'aéroport de Nantes.
    Je récupère aussi ma voiture grâce à mon fils qui habite Nantes et encore 200 kilomètres et je suis à la maison.
    Pour un premier voyage en avion avec mon vélo, je n'ai pas connu de problème particulier. 
    Je pense retenter l'expérience bientôt !
    Ce voyage en Italie aura été des plus agréables.
    Une variété de paysages entre lacs, montagnes et villes fait que l'on ne se lasse jamais. De plus le beau temps m'aura accompagné tout mon séjour.
    Les italiens sont plutôt sympa dans l'ensemble mais l'Italie du nord que j'ai visitée est plutôt germanophone dans l'ensemble. C'est en effet une région anciennement allemande.
    Au niveau des prix, les campings ne sont pas très cher et plutôt pas mal dans l'ensemble.
    Merci à tous ceux qui m'ont laissé des commentaires quotidien, ça fait toujours plaisir quand on voyage seul.
    Comme d'habitude au retour, je remettrai mon récit dans l'ordre dans l'onglet voyage en Europe, ainsi que toutes les photos dans l'onglet Photos.
    Je ferai un petit diaporama plus tard aussi.
    Voilà l'Italie c'est fini !
    A bientôt pour de nouvelles aventures je ne sais pas où encore !
    L'année prochaine c'est sûr, c'est l'Ecosse.
    A bientôt André
















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