Bonjour à tous 

Comme après chaque voyage une fois rentré, Je remets mon récit dans l'ordre chronologique et le rends disponible sur mon blog.
Un Diaporama des plus belles photos suivra bientôt aussi.
Mon voyage dans les Alpes ne fait pas exception et se trouve donc ici pour ceux que ça intéresse ou pour ceux qui ont raté quelques étapes :

La route des Grandes Alpes Juin 2020

Je vous avais aussi promis une étude internationale de haut niveau sur la fonte des graisses abdominales en fonction de l'élévation altimétrique.
Le résultat officiel viens de tomber. 

Conclusion de cette étude : 

Laissez tomber le vélo, achetez une pizza et buvez de la bière, vous arriverez à peu près au même résultat que 781 kilomètres et 17000 mètres de D+ dans les Alpes. 
J'exagère à peine. 
Je faisais 95,1 kg avant de partir et je fais 93,8 kg en rentrant ! 
Ça fait 1,3 kilo de perdu, désespérant. 

Ça nous fait donc 1,66 gramme de perdu par kilomètre ou 0,08 gramme perdu par mètre d'ascension ! 

Bluffant.

J'ai certes un peu abusé de tartes aux myrtilles et de quelques litres de bière mais je m'attendais quand-même à mieux ! 
J'ai perdu un peu de ventre quand-même car mon short commençait à glisser sur la fin. 

Enfin c'était un beau voyage et un beau challenge ! 
A bientôt pour de nouvelles aventures en Écosse au mois d'août prochain. 

André cycliste heureux !

Samedi 27 et dimanche 28 juin 

Nice - Concarneau 

Bonjour à tous 
Quelques nouvelles de ces deux derniers jours consacrés au retour en Bretagne. 
Une journée de Samedi passé entre train et gare de 5h30 à 20h30 !
Une longue journée qui va me faire passer par Marseille, Lyon et Genève. 
L'accès a certains trains est toujours aussi galère avec une petite porte et deux grosses marches.

J'arrive à Marseille et j'ai juste le temps de visiter le vieux port pendant mon escale. 

J'aperçois la Bonne Mère de loin !

Je bois un coup au Cannebiere et c'est même pas un Pastis ! Sacrilège ! 

A lyon, j'ai peu de temps pour embarquer dans le TER pour Genève et je passe par les escaliers avec mon vélo et les bagages pour changer de voie, je vous raconte pas la corvée ! 

Gare de Genève 

Arrivé à Genève, c'est un autre monde, tout est adapté pour les vélos et l'accès au quai est des plus aisé. 
Le train pour Thonon les bains est aussi adapté au vélo. 
Que du bonheur ! 
J'y arrive à 20h30 et Didier m'attend à la gare.
Il est vraiment sympa, pour m'éviter une dernière montée à Thonon, il est venu me chercher en voiture. 
Je passerai donc la soirée avec Didier ainsi qu'une dernière nuit chez lui pour un depart dimanche à 7h00.
Je ne remercierai jamais assez Didier et sa femme pour leur aide logistique dans l'organisation de mon séjour dans les Alpes. 
C'est après un dernier café en compagnie de Didier qui vraiment aura été un hôte exceptionnel que je quitte Thonon pour 10 heures de route et à nouveau 1030 kilomètres. 
J'arrive à la maison à  CONCARNEAU  vers 18h00. 
Demain je ferai un compte rendu de ce voyage. 
A bientôt André 

Vendredi 26 juin

Près de Sospel - Nice : 67 kilomètres 

Finalement j'ai très bien dormi sur ce bord de route où entre le coucher et le lever à 8h30, il ne sera passé que trois voitures.
Il fait toujours aussi beau et déjà 20 degrés à 9h00.
Je passe par Sospel et reste y déjeuner. 

Sospel 

Après Sospel, il y a le col de Castillon de 6 kilomètres et que je vais avaler d'une traite avec mes nouvelles jambes de cretin des Alpes ! 

On dirait Armstrong au mieux de son dopage ! Enfin moi je triche pas. C'est légal la bière au fait ? Ha oui sauvé. 

Au moins j'ai mes deux burnes moi !

Une fois au sommet, c'est une très longue et très agréable descente qui va me mener à Menton où je galèrerai un peu à trouver le kilomètre Zéro de la route des Grandes Alpes.
C'est chose faite vers 11h00 et je pose donc pour la photo. 

La mer !

Enfin à Menton 

L'arrivée 

Je me fais un pique nique tranquille à Menton et me renseigne pour savoir si on peut rejoindre Nice par la côte. 

C'est ok et je prends la route de la corniche basse.
Je traverse successivement les villes de Roquebrune-cap-martin, Monaco, Cap d'ail et Beaulieu sur mer.

La côte est magnifique et les villes plus belles les unes que les autres.
Je me perds dans les tunnels de Monaco et je galère à en sortir. Notamment avec un tunnel d'au moins deux kilomètres. 

Je continue ma route vers Nice et je suis surpris de ne pas être embêté par les voitures.  Peu de circulation en cet après midi. 

Un bon point pour la ville de Nice où j'arrive et trouve de larges pistes cyclables.

NICE

Je trouve enfin le temps de faire trempette sur la grande plage de Nice. Les galets c'est pas top !

Ça ne vaut pas le sable breton. 

Je trouve facilement mon auberge qui est à 200 mètres de la gare, nickel. Je m'y installe et je fait un petit tour en ville. 

Demain c'est le retour sur Thonon les bains en train et je crois que ça ne va pas être facile. 

A demain André. 

Jeudi 25 juin 

Beuil - Col du Turini (descente ) : 96 kilomètres 

Bonjour à tous 

Départ à 8h00 ce matin avec toujours le beau temps et une température agréable. 
Je passe rapidement le petit col de la Couillole pour commencer une longue descente sur Saint Sauveur sur Tinée.

Col de la Couillole 

Roubion

J'arrive à Saint Sauveur sur Tinée et bois un café dans un tout petit bistrot sans place assise ! 
C'est donc debout au comptoir que je le bois. Original ! 

Saint Sauveur sur Tinée 

Encore quelques kilomètres de descente et j'entame la montée du col Saint Martin la Colmiane vers 10h. 

Il fait 16 kilomètres de long et attaque très fort dès le départ. 

Je me fait doubler avec deux gars de Gourin que j'avais rencontré hier et qui eux aussi, font la route des Grandes Alpes mais en mode léger avec hotel. 

Du coup, avec ces forts pourcentages, la route s'élève rapidement. 

Ça se passe assez bien pour moi et j'ai de bonnes jambes ce matin. C'est un joli col avec beaucoup de lacets.

J'avais prévu de manger à  Valdeblore et coup de bol ou pas, je crève à 50 mètres du village. 
Du coup j'improvise un atelier réparation dans un coin sympa à l'ombre où je resterai aussi pour manger.

Je tiens le coupable ! 

Je trouve enfin une fontaine une fois reparti et dommage quelle soit trop petite car je me serai mis dedans à tremper !

De l'eau fraîche enfin 

Saint Dalmas

Je trouve aussi de quoi boire une biere à Saint Dalmas à quatre kilomètres du sommet. 

C'est bon ça ! 

J'aperçois le sommet et c'est à nouveau du 9% dans les derniers kilomètres. 

La Colmiane

Personne pour la photo souvenir au sommet, alors un petit selfi !

C'est parti pour la descente vers Saint Martin Vésubie et la Bollène Vésubie. Une longue descente très rapide. 

Saint Martin Vésubie 

Trois kilomètres avant la Bollène Vésubie, c'est déjà le pied du col de Turini.
Je commence donc à monter et pense faire un bivouac dans la montée car il n'y a pas de camping. 
Je ne vais pas aller jusqu'en haut car ça ferait beaucoup mais on sait jamais ! 

Un avant goût du programme 

Je passe la Bollène Vésubie et continue un peu à grimper.
Il reste encore 9 kilomètres quand je vous écris. 

La Bollène Vésubie d'en haut ! 

Je poursuis donc ma route sur le col jusqu'à trouver un bivouac sympa. 

Bon finalement comme j'ai des jambes de feu, j'arrive au sommet à 20h pile et trouve même un repas à l'auberge du sommet. 

Une bonne omelette! 

Même pas un panneau routier digne de ce nom au sommet pour la photo.  La loose ! Celui-ci appartient à l'auberge. 
Personne à cette heure et hop encore un petit selfi. 

Je commence la longue descente du Turini et m'arrête au premier coin plat trouvé. 
Je peux vous dire qu'il y en a pas beaucoup. 
C'est donc au bord de la route que je fais bivouac. Je suis quand-même sur un trottoir. 

A demain André.