De CONCARNEAU à . . . vélo bien sûr !

Jeudi 27 Août 

Marennes - Saint-Michel en l'Herm : 118 kilomètres 

Finalement hier soir, mon coin bivouac aire de repos n'était pas si bien que ça ! 
Un monde fou à circuler en vas et vient toute la soirée. Je ne sais pas ce qu'ils traffiquent dans le coin, des huîtres peut être ! Je veux pas savoir. 
Comme Je n'avais pas encore monté ma tente, je repars pour quelques kilomètres et je trouve un nouveau coin cette fois tranquille sur une aire gratuite pour camping car. Peu de monde et c'est très calme. 

Départ à 8h30 avec le beau temps encore aujourd'hui et une température agréable. Je peine à retrouver le fléchage de la Vélodyssée mais j'y arrive à Soubise et je continue vers Rochefort.

Citadelle de Brouage

Brouage totalement déserte 

Brouage

Je prends ensuite la direction de la Charente pour la traversée. Deux options, le pont routier ou plus bucolique, le pont transbordeur. 
Je choisis le transbordeur ! 

Le pont routier sur la Charente 

Le pont transbordeur 

Suspendu au dessus de la Charente ! 

Le pont n'a été que récemment remis en service après une renovation complète. C'est un des derniers de ce type en France. 
Ce n'est toute fois pas très rapide, mais moins dangereux que sur le pont routier.

Je passe quasi seul !

J'arrive à Rochefort ou je me perds ainsi que la Vélodyssée que j'aurais bien du mal à retrouver.
Il faut dire que je navigue à vue, sans guide et sans carte et ça, c'est pas bon pour moi !

Un peu de soleil des champs ! 

Je retrouve la côte et file vers Châtelaillon-Plage. Il y a beaucoup de vent. Je déjeune tranquillement à l'ombre sur une des nombreuses aires de pique nique. 

Le temps se couvre et le vent forci beaucoup l'après midi. 

Les kite surfers doivent être content avec tout ce vent ! Apparemment il y a une compétition sur la plage.

J'arrive enfin à la Rochelle par le port de plaisance. Il est énorme ! J'en fait le tour jusqu'au coeur de la ville. 

Le port des Minimes 

La Rochelle 

La Rochelle 

Je fais une pause d'une heure en ville, pour m'occuper de laver mon linge à la laverie. 

Pause pressing ! 

 Je me perds à nouveau dès la sortie de la ville et ne retrouverais la Vélodyssée que tardivement dans la soirée. Du coup je décide de longer la côte mais visiblement, ce n'était pas la bonne option. 

Le temps se dégrade 

Du monde à la plage quand-même 

Au moins le terrain est plat !

Le lac des cygnes 

Je vais lutter toute la fin de l'après midi et le début de soirée contre le vent et les averses sur des digues sans fin qui n'offrent aucun abri ! 
Il est 19h30 quand enfin je trouve un village et de la vraie route. Je suis crevé après 118 kilomètres et je bivouac dès la première occasion, plus la force d'aller plus loin.

De longues digues ventées

Un bivouac de plus !

A demain André