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    jeudi 20 août 2020

    Premier jour de la route des cols

     Jeudi 20 Août 


    Hendaye - Saint-Étienne de Baïgorry : 72 kilomètres 




    Un petit retour sur la journée d'hier qui était consacrée au déplacement en train vers Biarritz mais finalement dans le train, j'ai changé mon billet pour Hendaye. 

    Bon quoi dire sur le train ? C'est long ! Et en retard d'une heure une fois de plus. Pas très pratique les marches du wagon non plus ! Mais je ne me plains pas car il y avait au moins deux places vélo dans tout le train ! 

    Le changement de train à Paris se passe bien.


    Le train de Paris 

    Le train pour Hendaye est complet et il y a des bagages partout ! Même une contre-basses ! 

    Le train pour Hendaye complet ! 

    J'arrive à 23h30 à Hendaye, il fait bien nuit et tous les campings sont fermés. Comme il fait encore 20 degrés, je fais un petit bivouac à la belle étoile sur le premier coin de pelouse que je trouve à la sortie de la ville. 


    Je dors assez bien finalement en plein air. J'avais pas beaucoup dormi non plus les deux jours précédents car j'étais de nuit au boulot. 

    Je me lève tranquille à 6h30 et je rejoins la grande plage d'Hendaye pour un départ officiel sur la route des cols ! Il fait déjà 22 degrés. 


    La plage d'Hendaye 

    La plage d'Hendaye et mon vélo ! 

    Hendaye 

    Dès mon départ à 7h00, j'aperçois la montagne de la Rhune qui telle le Mont Ventoux est visible de partout. Je m'engage sur la corniche Basque pour rejoindre Saint-Jean de Luz.

    La Rhune omniprésente

    La corniche Basque 

    La corniche Basque

    Socoa

    Socoa
    J'arrive à Saint-Jean de Luz ou je vais quitter la côte pour les cols Basque. Je prends donc la direction d'Ascain.


    Saint-Jean de Luz

    La Rhune toujours 

    Je grimpe le premier col sur la  route de Sare (trois kilomètres ça va ! ).

    Le premier col

    Je me dirige ensuite vers Dantxaria pour une première incursion en Espagne de la route des cols.

    Au programme espagnol les cols d'Oxtondo et d'Ispeguy.

    A la frontière on trouve les fameuses Ventas et j'hésite à m'arrêter pour ramener un carton de 6 fois deux litres de Ricard! J'entre prêt à commander mais finalement je me dis que ça risque de m'encombrer pour le reste du voyage ! 

    Je laisse tomber et prend seulement une canette de coca.


    L'Espagne ! 

    Il fait chaud ! Déjà 28 degrés quand j'attaque le premier col digne de ce nom. Les premiers kilomètres se passent bien mais la chaleur va me gêner considérablement. 

    Je fais une pause déjeuner dans l'herbe à deux kilomètres du sommet. 

    Paëla au menu !

    Je suis au sommet vers 13 heures et attaque une petite descente très rapide vers le col d'Ispeguy. Il fait 30 degrés. 


    Une fois au pied d'Ispeguy, la chaleur explose, 38 à l'ombre et 40 à 42 degrés au soleil. 

    Le passage du col tout là haut 

    Je commence à monter 2 kilomètres mais là, c'est vraiment trop pour un breton !

    Je trouve un bistrot pour faire une pause d'une heure. 

    Ça c'est frais au moins ! 

    Je repars vers 15h et c'est encore pire. Je n'ai jamais eu aussi chaud à vélo. Par moment il y a des petites rafales de vent mais la sensation est la même que lorsque l'on ouvre la porte four. Là on peut parler de fournaise. 


    J'ai enfin accès à la rivière dans la montée et je vais y faire un petit plouf .


    La Bidassoa

    Je voulais vous faire coucou mais c'est tout ce que j'ai réussi à faire avec mon retardateur 5 secondes. 


    La chaleur est telle que je marche un peu dans les parties exposées au soleil car j'ai des débuts de crampes, le bitume renvoyant fort la chaleur, c'est très pénible. 

    Mes bouteilles d'eau que je renouvelle dès que possible sont vraiment tres chaudes. 


    Le sommet se rapproche tout de même 

    Un petit regard en arrière 

    La Rhune toujours visible 

    Je finis tout de même par arriver au sommet en alternant marche dans les lacets exposés au soleil et vélo dans ceux ombragés.

    Je retrouve la France par la même occasion. 


    Une pinte salvatrice me sauvera de la déshydratation au sommet !


    Ya bon !

    Quelques photos de la descente qui m'attend vers Saint-Étienne de Baïgorry.



    Je descends très rapidement et rejoints le village pour y faire quelques courses. J'y trouve un camping municipal sympa avec un tarif défiant toute concurrence, 4,71 €.


    Saint-Étienne de Baïgorry 

    Enfin un fronton de pelote Basque 


    Me voilà installé au camping et j'espère me lever tôt pour rouler au maximum le matin. 

    J'espère une journée moins chaude pour demain car la route va s'élever de plus en plus !

    A demain André 

    2 commentaires:

    1. Cça commence super bien

      pourras-tu me laisser le nom du camping à 4,71

      superbes photos

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    2. Bravooo,André.Bel exploit malgré cette chaleur accablante et déhydratante.Bon courage pour les cols à suivre
      Jean Claude

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