Espagne J3

Dimanche 4 Juin

Col de Roncevaux - Guendulain : 68 kilomètres

Bonjour à tous

Bon le André, toujours très optimiste quand il trace sa route à la maison va revoir sa copie !

Exit le retour par le Camino Del Norte, si j'arrive à Compostelle, se sera déjà bien.

Je vais essayer d'aller au Cap Finistère et pour le retour, je trouverai un train ou un bus.

En effet je ne suis pas en forme ce matin et les crampes me menacent encore. J'ai pas ma forme habituelle et je manque d'énergie. Sur un parcours aussi exigeant, ça ne pardonne pas, la sanction est immédiate !

Je décide de ralentir ces prochains jours et on verra bien.

Ceci dit il faut avancer ! Réveil ce matin à 6h30. Il a plu toute la soirée hier mais ce matin il fait beau. Par contre il fait bien moins chaud avec 14 degrés.

Je démarre avec la fin du col de Roncevaux. J'étais plus loin du sommet que je pensais car il restait 7 kilomètres.

Col de Roncevaux 

J'ai vraiment pas la forme et je dois faire plusieurs pauses en route.

Col de Roncevaux 

Le sommet fini tout de même par arrivé pour mon plus grand soulagement.

Sommet du col

Une petite photo du panneau comme d'habitude et une autre du panorama.

Une photo mérité 

Je rencontre au sommet un randonneur très sympa avec qui je vais discuter un bon moment. Il est près de son van et m'offre un café. Il a aussi voyagé à vélo et donc ça discute vélo évidemment ! Une belle rencontre. Ça m'a aussi permis de souffler un peu !

Eglise au sommet 

Belle vue !

Je quitte le sommet et à moi la descente. Je m'arrête à Roncesvalles pour tenter de trouver un credential mais tout est fermé, on est dimanche. Je ne trouve pas d'eau et je prends un café au bar pour faire remplir mes bouteilles.

Roncesvalles 

Roncesvalles 

Procession à Roncesvalles 

Plusieurs petits cols après Roncesvalles que je grimpe difficilement. Je dois faire des pauses alors que les pentes ne sont pas si importantes.

Un col de plus 

Encore un col !

Une petite pause bière bien méritée au dernier col avant d'entamer une longue descente. Il fait 17 degrés sur les sommets et 27 degrés en bas a 11h00.

Bière méritée au sommet 

Belle vue aussi 

Il fait chaud ! La route pour Pampelune est assez plate et je peux souffler un peu.

Je profite des tables d'une auberge en bord de route pour déjeuner à l'aise. Je discute avec plusieurs randonneurs et randonneuses et en oubli de mettre ma tente à sécher.

Je l'avais roulée mouillée ce matin. 

Pause déjeuner sur la table d'une auberge en bord de route 

A 5 kilomètres de Pampelune, je suis sur une voie verte qui va me mener au centre ville.

Voie verte pour Pampelune 

Je longe la rivière 

Pampelune 

Pampelune 

Pampelune 

Je rentre dans Pampelune par cette porte. Je rentre dans une auberge pour demander où on peut trouver un credential et le patron m'indique qu'il y a une machine à la cathédrale qui en délivre pour 2€.

Pampelune 

Pampelune 

Pampelune 

Une fois la cathédrale trouvée, il faut deux pièces de 1€. Je suis donc obligé de boire une petite bière pour avoir la monnaie. C'est vraiment pas de ma faute !

Je réussi à avoir mon crédential.

Je visite Pampelune mais reste sur le tracé de mon GPS. Je rate sûrement quelques trucs à voir mais j'y étais déjà venu à vélo.

Pampelune 

C'était juste pour la monnaie !

Pampelune 

Pampelune 

Pampelune 

J'ai enfin trouvé mon crédential 

Pause café à la sortie de Pampelune 

Je quitte Pampelune sans avoir réussi à tamponner mon crédential mais c'est chose faite à la sortie de la ville dans une auberge de pèlerins à Zizur Mayor.

Zizur Mayor 

Les montagnes au loin 

Auberge de pèlerins 

Après Pampelune, il fait vraiment trop chaud. Il est 15h30 et il fait 32 degrés. Il n'y a aucun abri du soleil sur les routes.

Ça devient très compliqué d'avancer et j'ai peur de faire un malaise en faisant trop d'effort.

J'avance donc lentement et je pousse quand ça grimpe d'autant que je suis sur les premiers chemins blancs très empierrés. Pas facile d'y faire du vélo chargé et ça grimpe souvent !

Premier chemin empierré 

Des coquelicots 

Autel improvisé 

Un vieux château 

Ça monte sans fin !

Encore un bivouac !

Je suis à 17h00 au milieu de nulle part en plein cagnard et je n'ai plus la force d'avancer avec ce soleil.

Je trouve une petite place au bord du chemin sous un des rares arbres sur la route pour un bivouac. J'aurais préféré une auberge mais je ne peux plus avancer.

Je garde le reste de la montée pour demain matin au frais.

Comme hier, le temps se couvre et la pluie arrive à 18h00.

Je suis à l'abri.

A demain André.