Provence mai 2018

Petit tour en Provence du 20 au 28 mai 2018

La carte interactive du parcours 

Dimanche 20 mai : 1000km en voiture et 10 km à vélo

Concarneau - Nîmes

 
Lever de bonne heure ce matin. A deux heures c'est parti pour 12 h 30 de route!
J'ai encore eu la bonne idée de suivre le GPS de Google (enfin plutôt gogole) qui m'a fait visiter toutes les petites routes des Cévennes et d'autres mais je suis quand même arrivé à destination.
A part ces petits détours,  la route c'est plutôt bien passée car il n'y avait pas beaucoup  de monde a rouler en ce dimanche.
Il a aussi fait très beau temps.

Pause a Clermont-Ferrand 

J'arrive à Nîmes à 14 h 30.
Je trouve l'auberge de jeunesse assez facilement et je m'y installe.

A Nîmes,  il fait 25 degrés et pas de  vent du tout. De plus, c'est le week-end de la féria de Pentecôte. Je descends donc en ville voir ce qui si passe.
Je suis très surpris du peu de monde en ville. Il y en a  plus en ville close au mois d'août!

J'assiste aussi à un lâcher de taureaux qui tenaient plus des vachettes à Guy Lux qu'à des taureaux de Camargue.
Ils n'étaient pas très virulent mais bon, c'est du folklore.

Je suis assez fatigué par la route et je vais me coucher de bonne heure. Il n'y a pas grand  monde à l'auberge et ça devrait être calme.
Demain matin,  je laisse ma voiture chez Marie de Warmshowers et c'est parti pour une semaine de vélo

Lundi 21 mai : 92 km

Nîmes - Parignargues - Château neuf du pape



Lever à 7h30 avec le soleil. Je prends un petit déjeuner copieux à l'auberge car après en camping, ça va être autre chose !
Je n'ai qu'une dizaine de kilomètres à faire pour retrouver Marie chez qui je dois garer ma voiture.
Je reçois un accueil chaleureux et je reste au moins  deux heures à discuter avec elle sur les différents voyages qu'elle a fait.
Je finis par partir à 10h30. Route vers le pont du Gard.
Je traverse plein de petits villages sympas.

J'arrive au pont saint Nicolas sous le soleil et déjà 20 degrés. 

 

Le pont saint Nicolas 

La plupart des villages sont déserts et il n'y a pas beaucoup de voitures et de touristes. 

J'arrive au pont du Gard vers 13h30 et impossible de voir le pont sans passer par la case payage !

En demandant un tarif cycliste à la caissière, elle me dit que les cyclistes peuvent contourner le bâtiment d'entrée sans payer. Je ressort donc aussitôt ( 9 euro de gagner ! ) et pars visiter le pont. 

Le pont du Gard  

Je traverse le Rhône à Roquemaure. Le temps change dans l'après-midi mais je reste au bord de la zone orageuse. Il fait quand-même 28 degrés.

Pont sur le Rhône 

A l'approche de Château neuf du pape vers 17h30, je suis rattrapé par l'orage avec une pluie battante et des éclairs. 

Je trouve un camping pour m'abriter et attendre la fin de l'averse qui à 19h00 n'est toujours pas finie. 

Château neuf du pape 

Je vous dirais demain si j'ai dû m'installer sous la pluie. 

Mardi 22 mai : 80 km

Château neuf du pape - Suzette


 

Finalement la pluie cesse à 20 h et je peux enfin m'installer au camping.
Il a plu une partie de la nuit mais le matin il fait beau avec 18 degrés.
Je pars en direction de Vaison la romaine et passe par de jolis villages dont Seguret (parmi les plus beaux villages de France ).

J'arrive à Vaison et visite un peu le village.

Je pars ensuite vers les Dentelles de Montmirail et là je vais galérer pendant des heures a chercher mon chemin. Je me perds sur des pistes en cailloux très pentues .je passe quand même par le col de Cayron en poussant mon vélo sur au moins 5 km !

J'aperçois enfin les dentelles de montmirail mais au bout d'un moment, je suis obligé de rebrousser chemin et de faire  plus de 20 km pour retourner à  Seguret pour prendre la direction de Malaucène. 

La montée vers Suzette aura raison de mes dernières forces et je fais un bivouac au sommet.

Je n'ai pas le courage de faire les 10 derniers km.

L'orage et la pluie m'auront menacés tout l'après midi mais j'y échapperais de justesse. 

Mercredi 23 mai : 58 km

Suzette - Sault

Réveil à 8h00 de mon bivouac et il fait déjà très beau et chaud.
Grosse journée aujourd'hui avec le Ventoux par Malaucène à grimper.
Un dernier coup d'oeil au dentelles de montmirail et à Suzette et c'est parti pour Malaucène qui est à 10 km et qui est le départ des 21 km d'ascension.

L'ascension démarre plutôt raide d'entrée et ça va être dur pour toute la journée. 

Le profil du col du Mont Ventoux est    Là 

Au début tout se passe bien et il fait beau et chaud. Je ne croiserais aucun cyclistes avec des sacoches mais le nombres de vélos électrique et de vtt électrique, c'est impressionnant. Certains montent à plus de 20 km/h dans les pentes de 10% !!!

Je m'arrête manger a mi-parcours au lieu dit le belvédère.

Je repars une heure tard et se sont 4 KM a 11% qui m'attendent ! Terrible ! 

A trois kilomètres du sommet, je suis pris dans un orage de grêle énorme. Je n'ai aucun endroit pour m'abriter et certains  grêlons sont gros comme des billes.

Je suis obligé de m'abriter sous une de mes sacoches et comme je suis en sandales et pieds  nus je vais morfler sévère pendant au moins 30 minutes. 

La température sous l'orage de grêle descends à 2 degrés ! Il y a une couche de plus de 5 cm de grêle sur la route et je dois pousser mon vélo presque jusqu'au sommet. 

Je finis quand même les 500 derniers mètres à velo.

Grosse galère. 

Au sommet, on ne voit rien du tout!

Personne pour me faire une photo et je dois bricoler un truc pour faire tenir mon tel pour faire moi-même des photos. 

Je ne traîne pas au sommet car j'ai super froid.  Je m'habille pour la descente et c'est parti pour 24 km sans pédaler. 

Je descends tranquille et je retrouve le soleil plus bas.

Je m'installe au camping de Sault.

Jeudi 24 mai : 86 km

Sault - Cavaillon 

Lever à 8h30 sous le soleil mais j'ai eu un peu froid dans la nuit. Sans doute à cause des efforts de la veille et surtout de la grêle.
Je quitte Sault à  9h00 et pars tranquille en direction des gorges de la Nesque à travers les champs de lavande.

SAULT 

J'arrive dans les gorges de la Nesque qui sont vraiment magnifiques. Ce sont les plus belles que j'ai vu. 

Une petite montée pour y accéder et après que du bonheur, 15 km de descente le long des gorges. 

On aperçoit le Mont Ventoux de temps en temps. Quand je pense que j'étais là haut hier!

Je poursuis ma route vers le col de Murs et passe par plusieurs beaux villages perchés et me tape donc autant de bonnes grimpettes (mais bon après ça descends ! ).

Après ce col, se sera pratiquement que de la descente et du plat sous un très beau soleil et 30 degrés. Heureusement qu'il y a un petit vent.

Un des fameux villages perchés (j'ai oublié lequel ! ).

J'aperçois les montagnes du Lubéron que je vais contourner pour rejoindre la Camargue. 

GORDES

Le village de Gordes, le plus beau que j'ai vu pour le moment dans la région. 

GORDES

Je rejoins ensuite Cavaillon et je m'installe au camping. Un beau camping et pas cher du tout en plus.

Camping de Cavaillon

Je pense que je ne vais pas aller à Marseille comme prévu car avec ce beau temps,  je n'ai pas envie de passer du temps dans le train. Je vais donc faire route vers Arles pour rejoindre la Camargue.

Vendredi 25 mai : 92 km

Cavaillon  - Salin de Giraud

Lever tardif à 9h00 ce matin. Il fait super beau sans vent et déjà 25 degrés.                                                                                                       

Je quitte le camping tranquille sous un vol de quatre canadair.        

Je prends la route de Saint-Remy de Provence que je visite entièrement car c'est plutôt joli. 

Je me dirige ensuite vers les Baux de Provence et là, quelle vue quand on arrive, magnifique!!! 

Il fait très chaud, 30 degrés je pense et je trouve un coin à l'ombre et bien ventilé grâce à un trou qui me permet de faire une belle photo. 

  

Après manger, je prends la route d'Arles que je visite aussi. C'est plein de petites rues et je m'y perd un peu.

Après Arles,  c'est l'entrée en Camargue. La route est plate et toute droite sur plus de 35 km!

Un vent de face me ralentit mais me rafraîchit aussi car il fait de plus en plus chaud. 

Je suis un peu déçu par cette entrée en Camargue car il n'y a pas grand chose à voir. A part quelques chevaux blancs, point de taureaux. 

J'arrive enfin à Salin de Giraud après cette route interminable contre le vent et m'installe dans un camping tout neuf ouvert depuis un mois.

Je pars essayer de voir les fameux flamands roses mais je n'en verrai aucun aujourd'hui. 

Il y a une fête d'inauguration du camping et il y a un  groupe de Rock qui joue. Je vais profiter de cette soirée et je crois que je vais tenter le burger de taureaux !  

Samedi 26 mai: 98 km

Salin de Giraud - Carnon-plage


 

Lever à 8h30 et départ à 9h00 sous un ciel chargé et quelques gouttes d'eau.
Rien d'inquiétant et ça ne durera qu'une demi-heure.
Je pars donc à travers les marais de Camargue à la recherche des flamands roses.

Je ne tarde pas trop à en apercevoir mais ils sont très difficiles à prendre en photo. Sur l'eau, ils paraissent tout petits. 

Il y a des digues partout et évidemment je finis par me perdre et j'arrive sur la plage de Beauduc et doit rebrousser chemin. Heureusement je tombe sur une patrouille de gendarmes qui m'indiquent la bonne digue. 

J'arrive enfin au phare de la Gacholle et continue vers les Saintes Maries de la mer par la digue à la mer.

J'arrive aux Saintes maries de la mer et là,  le choc!

Un monde fou dans ce coin.

Pourtant il n'y a pas grand chose à voir, une église, des gitans et des restaurants partout. A croire que les gens ne viennent juste pour manger.

Je manges aux Saintes maries de la mer et prends ensuite la direction d'Aigues-Mortes par le bac du Sauvage. Bac sur lequel je retrouve les gendarmes de ce matin. Ils étaient contents de voir qu'ils m'avaient donné la bonne direction à suivre.

J'arrive à Aigues-Mortes que je visites. La température remonte fortement dans l'après-midi à près de 30 degrés. Après ça, c'est beaucoup plus compliqué de trouver la bonne route en arrivant sur le Grau du Roi et la Grande-Motte.

Je vais quand même voir si l'eau est bonne pour un petit bain mais je la trouve trop froide. Je trouve enfin un camping sur ma route et m'y arrête après près de 100 km.

Dimanche 27 mai: 61 km

Carnon-plage  - Montpellier

 

Lever très tardif en ce dimanche, il est déjà 9h30 quand je me lève. Le camping était accolé à la quatre voix qui est omniprésente le long de la côte. C'est vraiment pénible d'entendre les voitures toute la journée et toute la nuit.
Pour dormir,  j'avais mes bouchons d'oreilles sur-mesure du boulot heureusement !
Je pars à déjà 10h00!

Je longes donc la côte en direction de Palavas les Flots. Je roule tranquille directement sur la promenade du bord de mer et arrive au port.

Pas mal de monde à Palavas les Flots et c'est plutôt joli. 

Il y a un téléphérique pour éviter de faire tout le tour du port. 

Je prends la direction de Maguelone et son église mais pas grand chose à voir, en plus il y a messe et on peut pas entrer. 

Je pensais descendre jusqu'à Frontignan, voir Sète mais d'après les cyclistes que j'ai croisé, il y a beaucoup à pousser son vélo dans le sable. Je décide donc de ne pas y aller vu l'heure et la difficulté à rentrer sur Montpellier. 

Je retourne à Palavas les Flots et prends la route de Villeneuve les Maguelone avec toujours cette quatre voix et toutes ces voitures. 

J'y mange à 13h00 et ensuite,  c'est l'entrée dans Montpellier. C'est toujours aussi difficile de circuler à vélo aux abords des grandes villes. 

Grâce au GPS,  je m'en sors mieux que prévu et je trouve mon auberge de jeunesse à 15h30. 

Je m'installe, prends une douche et pars visiter Montpellier.  

Il y a plein de toutes petites rues piétonnes et beaucoup de monde à se promener en ce dimanche. Le temps est chaud mais c'est couvert dans l'après-midi. Il y a même quelques gouttes. 

Tous les Tramways sont décorés et c'est plutôt bien fait. 

Une photo de ma chambre,  c'est très vieillot mais bon c'est mieux que le camping ! 

Lundi 28 mai : 1100 km en voiture et 20 km en vélo

Montpellier - Pornic - Concarneau

 
Rencontre de dernière minute hier soir dans les couloirs de l'auberge. En effet, je croise un grand type imposant avec son vélo et tout son bardas. Il s'agit d'un Breton de Pornic nommé Daniel et qui lui aussi termine son tour de plus d'un mois à Montpellier.

Daniel

Il vient de Pornic à vélo en suivant la vélodyssée et le canal entre deux mers.
Il devait prendre le train mais avec la grève, il doit attendre.
Je lui propose donc de faire la route vers la Bretagne avec moi, ce qu'il accepte aussitôt.
Nous prenons donc tous les deux le TER ce matin pour Nîmes (à cause de la pluie et de l'orage) pour aller rechercher ma voiture qui se trouve chez Marie, l'hôte WARMSHOWERS qui me l'avait gardée.
Arrivés a midi, on reçois un accueil formidable et nous sommes aussitôt invités à manger une Paëlla maison qu'elle avait préparée spécialement pour mon retour.
La générosité de Marie est sans limite et après une bonne douche (on a pris l'eau en venant !), nous déjeunons d'un festin et restons à table jusqu'à 15h00.
Nous faisons quelques photos près de la fameuse ancre du Mas de l'ancre.

Marie et Bernard

Moi-même et Daniel

Marie

 Nous quittons enfin le Mas de l'ancre et Nîmes et direction Pornic d'abords et Concarneau ensuite.
Il me faudra près de  12 heures (comme à l'aller) pour rejoindre la maison où j'arrive à 3h30 du matin.
Cette semaine de vélo se sera bien déroulée avec une météo plutôt clémente (excepté au sommet du Ventoux).
Quelques orages le soir des trois premiers jours mais sinon, c'était soleil tous les jours.
J' ai particulièrement apprécié les petites routes qui m'ont permis de découvrir le Pont du Gard, Vaison la romaine, Suzette, les Baux de Provence et tant d'autres villages pour ce tour de 600 km.
J'ai aussi apprécié le calme de la Camargue, de ses digues et de la faune locale notamment les Flamands Roses mais pas les moustiques !!!
J'ai moins aimé la côte du Grau du Roi vers Palavas les flots à cause de la présence permanente de la quatre voix et des voitures

A bientôt André.